photo Brigitte Couradeau
Brigitte C. nous livre cette fois un double, ou même triple - avec les commentaires - récit de concert. Le sien et celui de Monsieur, médecin aussi, mais pas fou. Comme quoi, y'a pas que des cinglés idolâtres qui apprécient Juliette !
Je suis déçue....
D'abord Juliette n'a pas chanté "La chanson de Déa". Et puis quand elle m'a fait la bise dans le grand hall après le concert, je n'ai su lui dire que des platitudes et des nullités. Et puis surtout, je suis déçue parce que c'est déjà fini... Je suis déçue, mais déçue...
Mais non !!! Bien sûr que non, je ne suis pas déçue du voyage avec Juliette et les garçons du Pavillon 7 !! J'espère seulement qu'elle aura rencontré des fans qui auront su lui dire pour moi tous les mercis qui lui sont dus.
Bon d'accord, d'accord ! Comme vous insistez je vous en raconte plus !
En arrivant à La Coursive, on passe des portes vitrées et on accède à l'ancien cloître qui est devenu un temps marché aux poissons et qui fait, maintenant qu'il est couvert d'un verrière, un hall d'accueil magnifique. Sur le mur du fond, JULIETTE est écrit en lettres de lumière ( J'ai une photo mais... je ne sais plus comment vous la montrer) La salle est très agréable, en pente douce, avec de partout une vision parfaite sur la grande scène. Nous nous installons et je laisse traîner mes oreilles. Une dame vient saluer des connaissances un peu plus loin. " Non, je ne l'ai jamais vue sur scène ! Mais j'ai des disques ! Enfin des CD, à la maison !" Elle ne va pas regretter sa soirée !!
La salle est pleine comme un oeuf. Plus une place de libre. On attend les 1h50 de spectacle sans entracte promis sur les petites pancartes à l'entrée.
Et voilà, une fois de plus, ça se confirme qu'il faut voir les artistes sur scène et qu'il faut voir et revoir les spectacles qu'on aime. D'abord parce qu'on n'est pas à l'abri de changements d'une fois à l'autre, ensuite parce qu'il y a plein de choses qui nous échappent la première fois !
Juliette entre sous les bravos et je pige son allusion à "l'équipe" qu'elle va ensuite lire en nous chantant "Actualités". C'est comme le fromage italien inventé par Emile Zola. Ben la première fois, ça m'était passé à 15 miles au dessus de la tête.. ça n'était jamais descendu au cerveau..
Juliette a une nouvelle "amie" : Christine Boutin, vous savez, cette femme qui a des idées simples(istes) et classiquement catho(rétro) (un enfant doit être élevé par son père et sa mère... et tant pis pour les orphelins, les enfants de parents séparés, ceux de familles recomposées, homos, monoprentales... Tant pis pour les enfants, en fait...) mais cette femme qui expose ses habitudes de vie on ne peut moins orthodoxes. Elle se vante partout de vivre nue chez elle ... C'est devenu sa marque de fabrique. Désolant ...
La liste et l'ordre des chansons ont un peu changé. Plus de "Chanson de Déa" ni de "Monsieur William" mais "Mémère dans les orties" en duo avec le chouchou qui du coup devient Prince consort, et surtout "L'éternel féminin" qui nous permet d'appeler Juliette : Patronne.
Décidément, "Rhum-Pomme" est impossible à faire en live sans "mélanges"... Notez bien que c'est aussi l'idée de départ... à moins de la mettre en début de set ? avant d'avoir sauvé un vigneron ? à ce propos, le Prince finit dans un sale état. Je ne me souvenais pas qu'il titubât à ce point aux Folies-Bergère. (attention, un instrument de musique s'est caché dans la phrase précédente... il y en a tellement sur scène que forcément, ça déborde...)
Bon, allez, la suite au prochain épisode.
Samedi soir, Juliette a aussi chanté "Maudite clochette". ça fait deux titres extraits de Mutatis et deux du Festin.
Mais trêve de compte d'apothicaire... Tiens, oui, à propos de pharmacie, cette fois, j'ai bien vu le manège de Juliette quand elle lance ses médocs dans la salle. Ces malades, ils sont tous pareils... Il n'y a que les injectables dont on soit sûr qu'ils les aient...
Et maintenant, je vous préviens, je vais raconter le clou du pestacle de samedi. Donc, les ceusses qui veulent se rendre compte par eux mêmes : sautez plus bas. Je vous ai prévenus !
Alors, au moment ou Juliette nous raconte qu'elle est médecin, elle nous parle de son examen ou le prof lui a demandé quel organe se dilate dix fois sous le coup de l'émotion. En vrai, cet examen s'appelle un oral, mais comme les médecins ont les moyens, ils le mettent toujours au pluriel et on dit "les oraux".... Et oui, on dit "les zorro"... Et à ce mot les musiciens démarrent le générique de "Zorro", la série TV : "Un cavalier qui surgit hors de la nuit..." avec surtout Philippe (sans garantie, je suis un peu prosopagnosique) qui fait le bruit des sabots du cheval en frappant deux demies noix de coco avec un air parfaitement ahuri. Juliette évite de redire le mot puis il lui échappe dans le flot de ses explications et c'est reparti instantanément, petite musique et air ahuri. Juliette se retourne, fusille les garçons des yeux, c'est irrésistible.
Mais l'apothéose, samedi soir, ça a été pendant la version live de "The single" Au moment ou elle chante "Je suis ronde...", elle s'est arrêtée et nous a fait le "Et alors, et alors" sur l'air d'Henri Salvador quand il chantait "Et alors... et alors ... Zorro est arrivééééé..." Aussitôt, les garçons se bousculent pour reprendre la petite musique et le cliticlop des sabots... Juliette les fusille du regard et ils reprennent, impeccables, "Nin nin-nin nin-nin niiin" (vous connaissez "the single") et ils enchaînent... Mais pas Juliette !! Elle se retrouve à la ramasse, riant de son trou mais ne retrouvant pas son couplet suivant. Les garçons, imperturbables, continuaient toujours "Nin nin-nin nin-nin niiin" Il a fallu que l'un d'eux fasse un grand geste de air guitare électrique pour qu'elle retrouve le fil et rembraye "Au niveau de mon look..." C'était excellent ! C'est ça le sel du spectacle vivant !
à la fin la salle était debout et en sortant, les visages des spectateurs affichaient des mines réjouies. Juliette, c'est mieux que des psychotropes !!
Après le concert, j'ai attendu un peu dans le hall pour saluer et remercier Bruno. Il m'a expliqué que Juliette avait eu l'idée du "Et alors " la veille au soir et qu'elle en avait juste parlé aux garçons mais qu'ils ne l'avaient jamais répété. Et il était tout fier que eux six aient si bien assuré en reprenant bien ensemble !!
J'avais un porte clé à la croix rôôôse dans la poche (pur hasard...) et je l'ai proposé à Bruno qui se l'est accroché à la fermeture éclair du pull en me disant que c'était bien la première fois qu'il avait une croix au cou ! Puis Juliette est passée et Bruno l'a arrêtée pour que je la salue. Merci Bruno ! Mais pourquoi je me retrouve à dire des trucs niais quand je parle à Juliette ??? Hein, pourquoi ? J'aurais voulu lui dire surtout merci et surtoutbravo et aussi venez nous voir à l'asile... ça, je crois que je lui ai dit, mais je ne suis pas sûre de l'avoir bien dit. Ensuite, toujours grâce à Bruno, j'ai aussi pu remercier Didier (sauf erreur dont il voudra bien me pardonner, vous le savez déjà, je suis un peu prosopagnosique)
Et voilà, il était temps de rentrer chez moi avec tous ces merveilleux moments qui revenaient en tête. Et qui reviendront encore longtemps, j'espère.
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La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié (Sans aucune retouche, comme promis)
En arrivant, sur la façade du hall, il y avait marqué Juliette. Donc pas d'erreur. On était super bien placés, juste en face du divan. La salle est vraiment bien, l'acoustique parfaite et l'éclairage magnifique.
J'ai été un peu surpris par les tenues de scène toutes noires, juste égayées par une petite croix rose. Au début, il y a un clin d'oeil avec le journal L'équipe qui est repris à la fin. Comme si tout était un éternel recommencement. La nouvelle tête de turc de Juliette est Christine Boutin.
Ma voisine de gauche connaissait pratiquement toutes les chansons par coeur.
J'ai trouvé Juliette très en forme vocalement. Mais comme je voudrais que cette fille fasse attention à sa santé et se garde en forme physiquement pour son souffle et son punch. J'ai beaucoup aimé tout le jeu de scène de ses partenaires, surtout le pianiste tout à fait bien dans le rôle de la princesse. Le côté médical humoristique est très sympa. J'aimerais bien travailler avec l'infirmière.
Après la fin du spectacle, j'ai trouvé sympa comme tout sa disponibilité pour son public quand elle est venue en baskets dédicacer son album.
En conclusion, on en redemande. C'est plus qu'un tour de chant, Juliette nous ouvre son monde et ses idées.
J'attends le prochain opus !
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Et voici l'heure des commentaires
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "J'ai été un peu surpris par les tenues de scène toutes noires, juste égayées par une petite croix rose."
Si monsieur avait juste regardé un peu mieux, j'ai seulement dix photos extraites de TNPS au mur de ma chambre. Donc la surprise ...Mais cette remarque rejoint celle de Chap. Vous pouvez former un club de ceux qui militent pour des tenues de scène colorées. Ou bien aller faire un tour à Rio ! Là-bas, ya des couleurs à faire mal aux yeux.
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "Comme si tout était un éternel recommencement."
Oui, une vertigineuse mise en abîme, même.
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "Ma voisine de gauche connaissait pratiquement toutes les chansons par coeur."
Comment ça, ta voisine de gauche ??? Mais j'étais à ta droite !!!! Et je connais presque tout par coeur moi aussi !!?!!?
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "J'ai trouvé Juliette très en forme vocalement. Mais comme je voudrais que cette fille fasse attention à sa santé et se garde en forme physiquement pour son souffle et son punch."
Là, c'est le médecin qui parle. Il ne sait pas s'arrêter de travailler..
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "J'aimerais bien travailler avec l'infirmière."
C'est toujours le professionnel qui s'exprime... Quoique je me demande comment il a jugé si vite de ses compétences...
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "Après la fin du spectacle, j'ai trouvé sympa comme tout sa disponibilité pour son public quand elle est venue en baskets dédicacer son album."
Il croyait sans doute que les baskets c'était juste pour la photo de l'album d'avant
La soirée du 26/11/11 vue par ma moitié "En conclusion, on en redemande. C'est plus qu'un tour de chant, Juliette nous ouvre son monde et ses idées.
J'attends le prochain opus !"
Alors là, d'accord à 100%
